Luce, si t’es un homme…

Ma Luluce d’amour,

Après mon explosion de joie d’hier, j’ai envie de revenir un peu sur ton interprétation d’Étienne, mercredi soir à Baltard. Oh, je ne vais pas me livrer à une analyse savante – à la Dédé les doigts de fée –, cela t’ennuierait sans doute un peu, et puis je ne suis pas un pro de la critique musicale. Je vais simplement te rapporter ces quelques lignes du quotidien La Provence. Elles résument assez bien, je crois, à quel point ton interprétation fut aussi séduisante qu’inattendue. « [Luce] restitue toute la perversité sadomaso du titre de Guesch Patti, ce côté strip-tease usé. Et en même temps, elle le confronte à son côté bonbon-bulle, fantaisie acidulée et pétillante. Mais là où ça devient génial, c'est lorsqu'elle évite le piège de la version originale d'Étienne : elle ne va surtout pas sur le terrain où la Guesch est inégalable, celui de la rage éraillée, elle se cantonne dans la vraie menace et les fausses menaces, c'est grand ! »

Je vais quand même te dire une chose plus personnelle : moi qui n’aimais guère l’interprétation originale de cette chanson (trop eighties, trop vieillie, trop entendue aussi), j’ai été conquis par ce que tu en as fait. Quel délicieux mélange de douceur, de sensualité brute, de rudesse, de tendresse, de rage amoureuse, de rock – avec une touche de punk surprenante mais bien agréable ! –, de transgression charnelle, avec ce petit grain baroque qui n’appartient qu’à toi ! J’en ai frissonné, j’en ai tremblé, j’en ai été submergé. J’étais si transporté que, lorsque tu as crié « Étieeenne ! », transperçant tout Baltard mais aussi mon cœur, j’ai cru, un instant, que tu hurlais « Hectooor ! » Oui, je sais, c’est grave. L’amour, ô Luce, est une maladie qui présente des symptômes étranges, parfois.

Une autre chose m’a marqué – et séduit – mercredi soir. Lors de ton trio avec Stéphanie et Lussi (le même qu’au théâtre !), j’ai tout de suite été frappé par votre habillement, à toutes les trois. Une tenue d’homme : pantalon noir, chemise blanche, bretelle, cravate, et petit feutre noir. Rares sont les femmes qui portent bien les vêtements masculins. Et tu les as portés à merveille. Cela t’allait bien, et je vais te confier un petit secret : une femme qui reste belle et féminine dans un habit d’homme est, à mes yeux, terriblement séduisante, sexy, excitante même ! À ma connaissance, avant que Coco Chanel et Yves Saint Laurent n’adaptent la garde-robe masculine au beau sexe, seules deux femmes ont su porter des vêtements masculins avec grâce et féminité : Greta Garbo – la Divine –, que tu peux voir sur la photo ci-contre, et Marlene Dietrich, qui portait, il faut bien le dire, la cravate ou même l’uniforme bien mieux que certains hommes eux-mêmes.

Marlene Dietrich, quel homme !

Te voir ainsi vêtue, donc, a été pour moi une surprise et un plaisir. Il ne te manquait, en somme, que ta belle petite moustache frisottante ! Reconnais, quand même, que sur ce coup-là, la porter de nouveau aurait été bienvenu. Même si je t’aime lisse comme un beau galet et si j’admire ton talent inouï pour l’épilation en trois secondes chrono, il m’arrive, c’est vrai, d'éprouver un peu de nostalgie pour ce bon vieux temps où tu arborais fièrement tes belles bacchantes. Qui sait, peut-être les reporteras-tu un jour ? Si t'es un homme...

À toi, amoureusement.

Luce, oh Luce ! Y'a d'la joie !

Oh, ma p'tite Lu !

Joie. Joie, joie, joie ! Oui, joie ! Hier soir, vers 23 h. Ce fut plus qu’un déluce, ce fut un pur délice ! Comment te dire le bonheur, l’émotion et le sentiment de jubilation qui m’ont envahi ? Les mots, 24 heures après encore, me manquent et me fuient. Les mots me semblent impuissants. Alors… écoutons, réécoutons ensemble cet instant de magie, et laissons-nous envahir par la joie, car… Oui, oh oui ! Il y a de la joie !



Merci, Luce ! C’est peu que de dire que tu as brillamment, excellemment, superbement relevé le déluce. Bravo, bravo, bravo ! Et comme cela vaut bien une petite récompense, et que j’ai lu quelque part que tu aimes les hommes moustachus… Tu as bien mérité cette belle image ! Oui, Luce ! Des hommes à poil et à poils, rien que pour toi !


À toi, amoureusement.

Bientôt le déluce ?

Ma Luluce d’amour,

Les Garriberts, de Libération, ont parlé et ont dédéfini le dédéfi lancé, ce soir, à André Manoukian mais aussi à Philippe Manœuvre : les expressions à prononcer, pour eux, seront « Fais pas le malin, toi ! », « niqab », « retrait de la nationalité française » et « Brice Hortefeux ». Diantre, voilà qui ne sera pas facile, même si j'ai quelques idées sur la manière dont ils pourraient s'y prendre...

De ton côté, pour ton premier déluce, le défi sera plus simple. Comme tu le sais, il te suffira de prononcer le mot « joie », ce qui ne devrait pas poser de problème. « Ce fut une joie, pour moi, de chanter de nouveau à Baltard. » « Dans cette chanson, il y a de la joie, c’est pour ça que je l’aime. » « Je suis pleine de joie d’être toujours là. » Tu vois, c’est vraiment facile. Je compte sur toi !

En parlant de chanson, une dépêche officieuse vient de tomber, affirmant que tu vas chanter, ce soir, Étienne, de Guesch Patti. Excellent choix. Ce n’est pas que j’aime particulièrement cette chanson, non, mais elle te va bien : très eighties, veloutée, culottée, voire subversivement sexuelle !



Étienne, Étienne
Oh ! Tiens-le bien
Baisers salés, salis
Tombés le long du lit de l'inédit
Il aime à la folie
Au ralenti, je soulève les interdits

Je me languis déjà d’écouter ta voix susurrer ces paroles pleines d’audace, de goûter aux mimiques malicieuses que tu ne manqueras pas de glisser entre deux couplets, de siroter, donc, cet Étienne que tu sauras, j’en suis sûr, adapter au goût du jour, renouveler, et auquel tu vas redonner une volupté toute nouvelle. Une volupté qui irriguera celle que j’éprouve toujours quand je te vois, Luce, et qui nourrira, sois-en sûre, mon amour pour toi.

Oh Luce, oh Luce, oh Luce
Délassé, délussé, enlucé, élu
Si je te mords et encore et encore
Quand dans le dos
Je souffle le mot :
Oh ! Joie !

À toi, amoureusement.

Le défi lancé à Luce

Salut ma Lulu,

C’est en lisant ce blog que j’ai appris une chose qui m’a réjoui : les dédéfis sont de retour sur le plateau de la Nouvelle Star. Les dédéfis, tu connais ? Le principe est simple : deux journalistes de Libération, Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, écrivent, le matin de chaque prime, un article destiné à André Manoukian, avec un défi à la clef : citer un philosophe, prononcer un mot, utiliser une tournure de phrase. Le concept est expliqué plus en détail ici et . Ce retour du dédéfi me réjouit d’autant que je n’y jamais assisté, puisque c’est la première année que je regarde la Nouvelle Star. Je connaissais, certes, l’existence de cette émission, mais mon éducation plutôt intellectuelle m’avait, jusque là, détourné de l’idée même d’y jeter un œil. Je dois au hasard – et aux encouragements d’une amie appartenant à l’élite littéraire française, ce qui m’a décomplexé – la réelle découverte du télé-crochet de M6, et donc la grâce d’avoir fait ta connaissance.

C’est même, si j’ai bien compris, le dédéfi qui est à l’origine du conseil adressé à Sacha par André Manoukian (prononcer trois fois « Eyjafjallajökull » pour décontracter ses mâchoires).
Dire « Eyjafjallajökull » était le dédéfi du jour !

Alors voilà. L’amour, les mots tendres, les déclarations enflammées, tout ça, c’est bien gentil, et c’est bien aimable, mais je me suis dit que cela ne saurait nous empêcher de nous amuser un peu, Luce. Toi et moi, et les lecteurs de ce blog – ils sont déjà jusque 300 par jour ! Alors j’ai eu une idée. Tandis que la cinquième colonne de Libération renoue avec le dédéfi, je te propose de jouer avec moi au « déluce » ! Qu’est-ce que le « déluce » ? C’est tout con : c’est pareil que le dédéfi, sauf que ce n’est pas André Manoukian qui s’y colle, mais toi. Je vais donc te mettre au défi, Luce, chaque semaine, de prononcer, durant l’émission du mercredi soir, un mot précis, qui te sera livré chaque lundi dans un billet de mon blog.

Pour cette semaine, Luce, le défi – pardon, le « déluce » ! – que je te lance sera très facile. Il te suffira de prononcer le mot « joie ». Soit dans ta petite vidéo précédant ta prestation (en espérant qu’il en est encore temps, car je ne sais pas quand cette vidéo est enregistrée), soit en direct sur la plateau, lorsque tu as l’occasion de dire deux ou trois choses après avoir chanté. Amusant, non ? Et facile ! Qu’en penses-tu ? Te laisseras-tu prendre au jeu ? Je compte sur toi !

À toi, amoureusement.

Menteuse !

Chère Luce,

Anthony Jammot est un journaliste du quotidien La Provence, à qui tu as accordé une interview, publiée mercredi sur le site Internet du journal.
Et tu lui as raconté un peu n'importe quoi ! En voici la preuve : « Dès le premier prime, vous avez reçu une pluie de louanges de la part de jury (…). Vous avez répondu à la demande en mariage en direct de Marco Prince ? », t’a-t-il demandé. Et toi de répondre, du tac au tac : « Bien sûr que je suis d'accord pour l'épouser ! D'ailleurs, je réponds oui à toutes les demandes en mariage. Je suis très ouverte (rires). »

Menteuse !

À toi, amoureusement.

Être une femme libérée, Luce, tu sais c’est pas si facile

Ma chère Luce,

Je passais la soirée, hier, chez des amis, quand la couverture d’un magazine, qui traînait sur la table basse du salon, attira mon attention. Public. Un vulgaire magazine pipole ! Je ne lis jamais ces trucs à la con, où l’on étale la vie et les affres de tas de gens que je ne connais même pas. Mais là, pour une fois, j’ai saisi le magazine, curieux, intéressé, quand j’ai aperçu ce petit encadré sur la couverture.

Que nenni ! Luce n'est pas grosse, Luce est ronde ! Nuance !

D’abord, j’ai été un peu agacé par cette citation : « Oui, je suis grosse. Et alors ? » Non, Luce, tu n’es pas grosse. Tu es ronde. C’est pas pareil. C’est même très différent. Une femme est grosse quand elle a la physionomie d’une femme mince, mais qu’elle a pris trop de poids et que son corps s’est affublé de protubérances lipidiques disgracieuses. Ce n’est pas ton cas. Toi, Luce, tu es ronde naturellement. Ton corps n’est pas fait pour être celui d’une femme mince. Ton corps est fait pour les rondeurs, qui, chez toi, sont harmonieuses, délicieuses, belles et naturelles. C’est toi. Tu es comme ça, et je ne t’imagine pas un seul instant plus mince que tu l’es. Tu serais moins belle.

J’ai donc ouvert ce magazine, à la page 16, pour lire cette interview que tu as accordée à ce magazine. Et, soit dit en passant, dans cette interview, tu ne déclares pas être « grosse », mais bel et bien « ronde » ! Salopards de secrétaires de rédaction, qui ont modifié tes propos, qui ont remplacé le mot « ronde » par le mot « grosse », juste pour faire un peu plus racoleur sur la couverture ! Ils ne l’emporteront pas au paradis, crois-moi. Bon, à part ça, elle n’était pas mal du tout, cette petite interview. Sage, mais sincère. Sympa. Mais c’est en lisant le dernier paragraphe, où le journaliste te demande « Et côté cœur, comment ça se passe ? », que je me suis retrouvé Gros-Jean comme devant.

Luce, une femme libérée !

« Ça se passe bien, merci. » Tu m’étonnes. Marco Prince t’a demandée en mariage. Lio t’a demandée en mariage. Tu vis actuellement entourée de beaux gosses, dont l’un, Ramon, a dit de toi : « Elle est hyper belle, mais, elle, elle ne s’en rend pas compte. » Et JE t’ai demandé en mariage, moi aussi. Sans parler des autres déclarations d’amour qui te sont adressées sur Internet. Bref, ça se passe plutôt pas trop mal, en effet.

« Mais vous savez, je ne suis pas du genre à me fixer. J’aime papillonner. Je n’ai que 20 ans et j’ai envie de m’amuser. Je ne me vois pas mariée. La bague au doigt, non merci ! » Le choc. La claque. La grosse baffe. Je me tue, ici et ailleurs, à conquérir ton cœur, à séduire ton âme, je caresse jour et nuit le doux dessein de te mener un jour à la mairie et à l’église, et toi, tu fanfaronnes dans la presse que tu n’envisages même pas cette éventualité ? Je sais bien qu’il est trop tôt, que tu ne m’aimes pas encore, que tu es bien jeune pour songer à te marier, mais ne dis pas, je t’en prie : « Fontaine, je ne boirai jamais de ton eau ! » Primo, ça me brise le cœur, ça me fait mal, et ça, c’est pas cool. Deuzio, que sais-tu, aujourd’hui, de ton avenir ? Comment peux-tu être sûre que tu n’es pas faite pour aimer ? Petite linotte, va ! J’avoue. Sur le coup, j’ai senti la colère monter en moi. Non, Luce ne mérite pas mon amour, elle est trop légère, trop volage, peut-être même trop superficielle, c’te gourde ! Mais la colère est retombée bien vite. Puis, cette nuit, il m’est arrivé une chose bien étrange, que je m’en vais te raconter.

Je dormais du sommeil du juste, profondément, quand tu m’es apparue en songe. Tu t’es approchée de moi, et tu as murmuré : « Qui es-tu, Hector ? » « Je suis Hector, Hector Moustache, et je suis amoureux de toi, ô belle Luce », répondis-je. « Je ne suis pas faite pour l’amour, Hector. Je butine, ici et là, je ne t’épouserai pas. J’aime trop ma liberté, mon indépendance, et surtout m’amuser. Je suis une chieuse de première catégorie, tu sais. » Je rétorquai aussitôt : « Ouais, je sais. Mais… Loin de moi l’idée de t’emprisonner, Luce ! Je t’aime, c’est vrai, mais je veux, avant toute chose, que tu sois heureuse ! Je ne suis pas jaloux. Tu peux t’amuser avec d’autres, je n’y vois pas d’inconvénient. Sois libre ! Sois comme tu es ! Que le fun t’accompagne dans toutes les choses que tu fais ! Et puis j’aime ton caractère, j’aime ton indépendance d’esprit, j’aime que tu résistes. Mais… Je garde espoir, Luce ! Je sais que tu es jeune, mais tu vas grandir, tu vas mûrir. Et, un jour, plus proche peut-être que tu le penses, tu auras envie d’amour, de réconfort, de tendresse, de toutes ces choses qu’on ne partage qu’à deux. Et je serai là. Luce et Hector ne sont-ils pas deux prénoms qui s’accordent bien, à l’oreille ? Alors fais pas chier, ne crache pas dans la soupe avant de l’avoir goûtée, et on verra, tiens ! Mon amoûûûr ! » « Ah, ah ! Ne m’appelle pas comme ça ! », me lanças-tu, juste avant de disparaître dans un nuage de fumée rose et bleu. Pouf. Plus de Luce, plus rien, et je continuai de dormir, sans plus aucun songe.

Quel étrange dialogue, que j’ai rêvé, donc, la nuit dernière ! Un dialogue qui m’a appris une chose : mon dessein ne sera pas facile, ni rapide, à réaliser. Surtout, il ne se réalisera que lorsque tu seras en accord avec ses contours. Et contrairement à ce que tu peux craindre, ce dessein respectera, toujours, ta liberté, tes envies, ton bonheur. Je ne compte, Luce, que sur le temps, oui, le temps, pour que tu viennes, toi, vers moi.

En attendant, je ne te laisse pas tomber, car…

Elle est si fragile
Être une femme libérée
Tu sais c'est pas si facile
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Être une femme libérée
Tu sais c'est pas si facile

Bon, d’accord, musicalement, c’est nul à chier, mais je trouve les paroles intéressantes. Pas toi ?

À toi, amoureusement.

Luce, enluce-moi encore et encore !

Ma chère Luce,

Encore une fois, Marco Prince a eu la bonne formule pour résumer, d’un trait, ta prestation de mercredi soir : tu nous a toutes et tous enlucés, Luce. Magistralement. Magnifiquement. À fond. Et c’est peu dire que j’en ai été le premier surpris ! Certes, je savais que tu nous avais réservés, encore une fois, une belle surprise. Mais pas dans ce registre, je l’avoue. Pas dans ce registre à la fois jazzy et folk, tendre et félin, humoristique et coquin, lascif et mutin. Après tout, j’aurais pu m’attendre à être enlucé à sec, sans crier gare, avec un rock hard, par exemple un titre des Clash ou d’AC/DC. Mais non. Tu m’a enlucé par derrière (c’est-à-dire par là où je ne l’attendais pas !), tout en douceur, avec une sensualité des plus exquises. C’était bon. Que dis-je ? Bon ? Divin, magique, quasi orgasmique !

J’étais donc, tu penses bien, devant la télévision, mercredi soir. Mais pas tout seul. Non. Pour ce deuxième prime, j’avais décidé de te présenter – eh oui, déjà ! – à quelques amis. Nous fûmes donc cinq à regarder ensemble la Nouvelle Star, avec quelques bonnes bouteilles. Je fus un peu fâché d’apprendre que certains de ces amis n’étaient pas acquis à ta cause. Une fille n’avait d’yeux que pour François, et je me demande bien pourquoi. Il est pas mal, François : il chante très bien, il a la tête sur les épaules, je pense qu’il est honnête, vrai et sympa. Mais bon. « Soyons sérieux, lui dis-je. Il n’a rien de très exceptionnel, par rapport aux dizaines de chanteurs qui lui ressemblent. » J’eus beau argumenter, rien n’y fit : elle m’avoua qu’elle voterait pour François «  avec ses hormones ». Faut croire qu’elle a un faible pour les bûcherons urbains postmodernes. L’autre fille de la soirée, elle, a démontré, au cours de la soirée, un penchant pour Ramon. Pas pour sa musique, ni pour sa personnalité, mais pour son beau sourire – assez craquant, en effet, je veux bien l’admettre. D’ailleurs, si tu pouvais demander à Ramon l’adresse de son dentiste, et me la filer, je dis pas non. Quant aux deux autres amis de la soirée, deux gays tout fous devant tant de beaux garçons, ils ne savaient où donner de la tête, entre Ramon, Dave et François. Curieusement, ils n’ont pas du tout apprécié Sacha, que je trouve pourtant intéressant.

Bref, j’étais le seul garçon hétéro de la soirée à être sensible à tes charmes. Et quand je parle de tes charmes, Luce, je ne parle pas seulement de ta beauté, de ton sex-appeal, de l’érotisme qui se dégage de toutes les pores de ta peau, que j’imagine si douce. Je parle aussi de ta personnalité ; de ton caractère à la fois bien trempé et ouvert aux autres, à la vie ; de tes grains de folie et de tes brins de sagesse ; de ton esprit loufoque et de ton âme profonde ; de tes forces et de tes faiblesses, de tes rires et de tes angoisses ; de toute cela, et aussi de ce mystère, de cette énigme, de ce je-ne-sais-quoi qui fait que je suis tombé amoureux de toi, Luce. Bigger than Life.

Dieu merci, cette bruyante petite compagnie a fait le silence lorsque tu es apparue, et j’ai pu t’écouter avec toute l’attention que je voulais. Et là, la claque. Cette chanson jazzy, déjà revisitée par The Mamas and The Papas, tu l’as transfigurée, renouvelée, réinventée. À ta façon, comme d’habitude. Avec ta voix, tes mimiques, tes accents uniques, tes feulements, tes miaulements, tes petits cris rauques et doux à la fois, menant, peu à peu, cette ballade du romantisme le plus glamour à l’érotisme le plus torride. Tu as su partir du plaisir et aller vers le désir. Tu as su faire monter la température, encore et encore, pour atteindre une chaleur brûlante, le paroxysme de la jouissance, le déchirement du corps. Et c’est là, ô Luce, que tu m’as complètement enlucé.

Il est inutile que je te raconte le reste de la soirée. Enlucé j’étais, enlucé je suis resté, durant toute la nuit, et j’en ressentais encore les effets durant la journée d’hier. Je commence à peine à descendre de ce délicieux nuage, et déjà j’attends le prochain prime. Alors, je t’en prie, Luce… Oh Luce ! Oui, Luce, enluce-moi encore et encore !

Moi, je t’enlace.

À toi, amoureusement.

Luce, dream a little dream of me

Ô ma douce Luce,

Je viens d’apprendre que tu vas chanter, ce soir, Dream a Little Dream of Me. Comme je le disais tout à l’heure, j’adore les bons vieux standards du jazz des années 1930. Or, cette délicieuse chanson, qui est née en 1931, est l’une des mélodies plus douces et romantiques au monde. Je l'apprécie au plus haut point.



Je devine bien sûr le message que tu m’adresses, à moi, ton Hector. Tu m’encourages à continuer à rêver de toi, tu prends acte de mon amour pour toi, et, non sans espièglerie, ce qui n'est pas pour me déplaire, tu te hisses sur un podium de star (de nouvelle star !), et me condamnes à te contempler briller, tel un humble mortel qui a le droit d’admirer, de rêver, mais pas (encore) de toucher du doigt le divin objet de ses doux songes.

Je rêverai donc un petit rêve de toi, Luce. Je goûterai ce bonheur simple, entier, lumineux. Je vais rêver de toi, et nul doute que tu sèmeras des étoiles dans ma tête, des étoiles qui brilleront toute la nuit, jusque dans mon sommeil. Et j’attendrai toujours le jour, Luce, où toi aussi, you’ll dream a little dream of me.

À toi, amoureusement.

En attendant le Baltard de Luce de la Nouvelle Star

Chère Luce,

Plus que quelques heures avant que tu quittes ton hôtel parisien pour rejoindre le pavillon Baltard ! Je suis déjà certain d’une chose : quelle que soit la chanson que tu as choisie d’interpréter, tu vas me surprendre, m’enchanter, me séduire une fois de plus. Je suis impatient, et je compte déjà les heures qui nous séparent de cet instant magique où, d’une certaine façon, nous allons nous retrouver : moi devant mon poste, et toi dedans, avec, entre nous, un simple écran de verre. C’est formidable, la télévision ! C’est un peu frustrant, aussi, car si je pourrai, moi, te dévorer des yeux tout à ma guise, toi, tu ne pourras pas me voir. Quand j’étais un enfant, je ne comprenais pas ce sens unique de la télévision, et j’étais persuadé qu’une personne que je voyais sur l’écran pouvait également me regarder. Cela me paraissait évident. Peut-être as-tu éprouvé la même illusion, quand tu étais petite ?

Déjà, je m’interroge sur ce que tu vas chanter. Sera-ce un titre de Serge Gainsbourg, que tu déclares tant aimer ? Tu aurais bien raison, tant cet artiste est unique et révolutionnaire dans le paysage de la chanson française. Ce serait un excellent choix ! Plein de titres me viennent à l’esprit, comme Bonnie and Clyde, Harley Davidson, Comic Strip, Dieu est un fumeur de havanes, Mon légionnaire… Ou, pourquoi pas ? La Gadoue, chanson écrite pour Petula Clark, et que je trouve particulièrement réjouissante. J’adorerais !

Sais-tu, Luce, que nous avons des goûts musicaux assez proches ? J’ai lu que tu aimes Serge Gainsbourg, Catherine Ringer, Les Beatles, Mathieu Chedid, Iggy Pop. Moi aussi ! Et de même, je ne crache pas sur des artistes un peu plus simples, mais entraînantes et plaisantes à écouter, comme Sophie Ellis-Bextor, que tu écoutais en boucle lorsque tu étais au collège. J’aime aussi beaucoup la musique de la Renaissance ou baroque, le bon vieux jazz des années 1930 – ah, quelle époque ! –, de très vieilles chansons françaises improbables voire complètement dingues (Rina Ketty, Damia, Georgius, Polaire, Yvette Guilbert), les bons classiques du rock (David Bowie, les Rolling Stones…), la soul et surtout le funk (putain, le funk ! J’adore ça !), et quelques bonnes musiques électro, genre Daft Punk, la french touch, toussâ. Et puis sans doute beaucoup d’autres choses auxquelles je ne pense pas, là, maintenant. Ah si ! J’aime Boris Vian, Caterina Valente (c’est poilant), Gérald Genty, Jacques Dutronc, Mathieu Boogaerts, Ray Ventura (trop marrant !), Suzy Delair (si elle avait un peu plus jeune, je serais bien tombé amoureux d’elle, aussi, tiens). Voilà pour la chanson française. Sinon, je kiffe grave les Scissor Sisters, et je suis tout émoustillé de savoir qu’un nouvel album va bientôt sortir.

Tu vois, ma petite Luce, peu à peu, je me dévoile, et tu apprends des choses sur moi. Tu connais dorénavant une bonne partie de mes goûts musicaux, et je suis sûr qu’il y a des choses, là-dedans, que tu ne connais pas, mais que tu pourrais aimer, comme Georgius. Faudra que je te fasse écouter, un jour, Du persil dans les narines. Tu verras, c’est bath.

À très bientôt ma Luce, et merde pour ce soir !

À toi, amoureusement.

Luce, la nouvelle star de ma bonne humeur

Chère Luce,

Mon poussin, mon cœur, mon amour, ma mélodie du bonheur,

Aujourd’hui, je suis de bonne humeur. Hier, c’était pas ça. Divers commentaires, ici et , me peignant comme un cinglé, un pervers, un fou furieux, m’avaient un peu agacé, et m’avait laissé craindre que toi aussi, peut-être, tu pourrais me considérer d’un œil soupçonneux. Mais aujourd’hui, ces sombres pensées m’ont quitté, et je me sens tout guilleret ! Je ne sais pas pourquoi.

Déjà, il fait beau, et ça « c’est plutôt cool », comme dirait André Manoukian. Ensuite, j’ai pu partager, sur internet, des propos sympas avec quelques personnes, à ton sujet, et ça m’a rendu tout guilleret. Par ailleurs, j’ai réussi à récupérer ma cocotte en fonte, dont le fond était tout cramé depuis que je l’avais laissée un peu trop longtemps sur le feu, avec une délicieuse fricassée de poulet à la basque dedans. Je te raconte pas la croûte, toute noire, impossible à gratter avec une simple éponge ! Heureusement, sur un forum spécialement dédié à ceux qui ont des problèmes de cramé avec leur cocotte en fonte, j’ai trouvé LE truc : y mettre du bicarbonate de soude, de l’eau, et bien faire bouillir le tout. C’est miraculeux : la croûte se décolle toute seule, et il n’y a plus qu’à passer le tout sous l’eau.. Et hop.

Tu peux donc deviner, Luce, que je sais cuisiner. Je suis même un assez bon cuisinier, et peut-être aurai-je, un jour, le bonheur de te préparer un bon petit plat, avec plein d’huile dedans. J’ai lu, quelque part, que tu adores l’huile. Bon, autant te prévenir tout de suite : je ne cuisine à peu près qu’à l’huile d’olive. J’espère que tu aimes ça.

Enfin, dernière explication plausible à ma bonne humeur, je suis déjà tout excité à l’idée que je vais te voir, demain soir. Oui, demain soir, c’est le deuxième prime à Baltard, et il me tarde déjà d’allumer ma télévision pour te revoir, et découvrir ce que tu vas nous chanter ! J’imagine que tu prépares tout ça avec beaucoup de sérieux, tout en t’amusant bien, dans ton hôtel, avec tes neuf collègues et l’équipe de production. Il paraît que ça se passe bien, que l’ambiance est bonne. C’est cool. J’ai hâte de savoir quelle chanson tu as choisie, comment tu as décidé de l’interpréter, de te l’approprier, et comment tu vas nous faire kiffer grave la life. Car avec toi, la vie est plus belle, c’est sûr ! D’ailleurs, depuis que te connais, je suis plus joyeux, plus souriant, plus heureux qu’avant. Tu es, en quelque sorte, le rayon de soleil qui éclaire ma vie d’un éclat nouveau. Je me mets, moi aussi, à chanter sous la douche, souvent en reprenant les chansons que tu nous as fait découvrir, depuis le premier casting à Marseille jusqu’au prime de mercredi dernier. Peut-être vais-je tenter, moi aussi, de participer à la Nouvelle Star ? Après tout, si tu peux le faire… Pourquoi pas moi ? Hem, hem ! Pour le moment, je chante quand même comme une casserole.

À la suite de mon article d’hier, je sais donc que tu connais mon existence. Mais au fond, je ne sais pas vraiment si tu as déjà lu les textes de ce blog, ni ce que tu en as pensé. Tu sais quoi ? Ce serait sympa que tu me le dises ! Même si tu trouves que je suis complètement taré et que mon blog est nul à chier, cela me fera plaisir de le savoir. Je suis un peu maso, sans doute. Je me doute bien que toute cette eau de rose, un peu sirupeuse, ne correspond peut-être pas tout à fait à ton caractère. Mais comme tout ce que j’écris est public, et peut être lu par tout le monde, je préfère rester soft. Du moins pour l’instant. Après, on verra !

Allez, je te laisse, mais non sans te donner un gros baiser tout plein d'amour et de moustache qui mousse.

À toi, amoureusement,

Ton Hector qui t’aime.

Le message de Luce

Je ne m’attendais pas à ce que cela arrive aussi tôt. Il semble, Luce, que déjà tu aies connaissance de mon existence. J’ai reçu un message, signé de toi. Sous pseudonyme. Oh, bien sûr, me suis-je dit aussitôt, il s’agit peut-être d’un petit plaisantin, un farceur ! J’ai beaucoup réfléchi à cette question. Et j’ai beaucoup examiné les différents éléments pouvant me permettre d’authentifier la personne qui m’a écrit. Et je suis à peu près certain que c’est bien toi, Luce.

Ô Luce ! un message de toi ! Rien ne pouvait m’émouvoir davantage. Un message comme un fil établi, comme une main tendue ! Bon, d’accord, un message qui me dit : « Je ne donne pas ma main facilement, Hector. » Mais quand même, un message ! Mes moustaches ont frisé d’un seul coup, quand j’ai su que c’était bien toi. Elles ont frisé de bonheur, elle ont frémi, elles ont sursauté, tout excitées ! Maintenant que j’existe à tes yeux, c’est comme si je naissais une seconde fois, comme si j’existais vraiment, pleinement.

En réalité, Luce, tu la donnes parfois très facilement, ta main ! Il aura suffi que Marco Prince te demande, mercredi soir, « Luce, est-ce que tu veux m’épouser ? », pour que tu lui répondes, du tac au tac, en plein dans le micro : « Mais oui ! Mais oui ! » Bien sûr, je comprends que tu apprécies Marco Prince. Tu le connais un peu, lui, tu l'as déjà vu, c’est un beau gosse, avec ses belles casquettes et son sourire enjôleur ! En plus, je l’ai entendu dire, dans une interview, qu’il te trouve très belle. Comme je le comprends ! Mais faut que je le surveille un peu, le Marco… Quand même.

Moi, c'est pas pareil, je sais bien. J'ai l'air un peu ballot avec mes petites moustaches en noir et blanc, bien moins belles que les tiennes. Et puis mon entreprise – te séduire – ne fait que commencer. Ce sera long. Ce sera difficile. J’aurai, sans aucun doute, bien des obstacles à franchir. Bien des espoirs à entretenir, et des désespoirs à surmonter. Mais je le sais, je le sens, je le vois : un jour, tu m’ouvriras ton cœur, tu mettras ta main dans la mienne, et nous gambaderons dans les vertes prairies comme des jeunes chamois tout fous, en cueillant des fleurs de printemps et en chantant à tue-tête, avant de nous payer une bonne bouteille de bon whisky et de frotter nos moustaches !

Dans l’attente de ce jour béni des dieux, je continuerai à t’écrire, ô Luce. Avec patience, avec douceur, avec amour. Tu peux m’écrire quand tu veux. Ou pas. Ne te sens pas obligée. Je suis déjà infiniment heureux que tu me lises.

À toi, amoureusement.

Luce, qui de nous deux ?

Chère Luce,

J’avoue tout : un peu comme un bête groupie, je ne me lasse pas de regarder la vidéo de ton prime de mercredi dernier. Qui de nous deux ?, par Mathieu Chedid (qui est un chanteur que j’aime beaucoup), était vraiment un bon choix. Cette chanson t’allait bien, tout en étant inattendue. Tu l’as interprétée avec un talent et une inventivité incroyables. « Dédé les doigts de fée », comme l’appelle Philippe (Manœuvre), a parfaitement résumé ce qu’il y avait à dire sur toi. Je n’en dirai donc pas plus.
En revanche, je dois ajouter une chose : tu étais plus belle que jamais ! Ton teint de poupée en porcelaine, ta jolie robe bleue à pois, tes collants fuchsia, ton ravissant petit nœud rose posé sur tes cheveux comme un papillon, tes moues tantôt rock, tantôt boudeuses, tantôt enjouées, tantôt graves, tout cela m’a conquis et a affermi l’amour que je sentais monter en moi, pour toi, depuis quelques temps. Et quelle formidable énergie ! Oui, Luce, tu as fait l’arpège, tu as saturé le son, et la forme de tes hanches me donnait, oserai-je le dire ? des envies de ventre à ventre.

Mais dis-moi, Luce… Qui de nous deux ?

Qui de nous deux
Inspire l'autre ?
Qui de nous deux
Speede l'autre ?

Qui de nous deux inspire l’autre ? Aujourd’hui, c’est toi qui m’inspires. Tu m’as conquis, tu as ravi mon cœur, et si j’ai fait de toi ma muse, c’est que je ne pouvais tout simplement pas faire autrement. Je me suis rendu à l’évidence : Luce inspire Hector. Et c’est à moi, maintenant, de t’inspirer ! Oh, je n’ai pas l’habitude de séduire, surtout par ce biais un peu inhabituel, alors je vais y aller peu à peu. Petit à petit, je veux te faire partager des mots, des couleurs, des sons, des émotions, des images, des soupirs, des rires peut-être ? Je veux t’insuffler ce qui me constitue, pour pouvoir, moi aussi, t’inspirer. T’inspirer de la curiosité, des sourires, du désir, de la tendresse. De l’amour. T’inspirer tout court. Qui de nous deux, Luce ? Oui, qui de nous deux saura inspirer l’autre le plus loin possible ? Je sens bien qu’il y a beaucoup de fragilité dans cette question que je me pose, que je te pose, et cette fragilité sera, dans un premier temps, le plus sûr gage de mon amour pour toi. Je te prie de le croire.

Qui de nous deux speede l’autre ? Avec toi, Luce, mon cœur speede à cent à l’heure. Il suffit que je te voie, et je ne sais plus trop où je suis ni qui je suis. Serais-tu ma came ? Mon adrénaline ? Le secret de mon âme ? De ma vie, l’héroïne ? Oh, Luce, je ne me sens plus quand je te vois, quand je t’entends, quand je lis en toi ces éclairs multicolores qui font vibrer tout mon être, accélèrent mon rythme cardiaque, font battre mes veines et entrouvrent les portes d’un amour rêvé, attendu, espéré, mais que je n’aurais pas cru possible de ressentir un jour. Tu me speedes, Luce.

Mais moi, je te speede ? Pas encore, sans doute ! Il est trop tôt, et si je te dis peu à peu mes sentiments, je peine à me dévoiler. Cela viendra, je te le promets. Sois patiente ! Sois indulgente ! Sois tendre avec moi ! Et puis, si je voulais te speeder dès à présent, je m’exposerais à un danger que je veux éviter à tout prix : te faire peur.

Figure-toi que je lisais, il y a quelques jours, dans un magazine, une interview de Camélia Jordana. Et dans cette interview, Camélia révélait qu’elle était poursuivie par « un fan psychopathe ». « C’est un fan absolu de l’émission, raconte-t-elle, et tous les ans, il a son chouchou. (…) Le mec passait ses journées entières devant mon hôtel, une espèce de gros beauf avec une doudoune militaire, toujours une casquette et des lunettes noires, un jogging rouge pourri et une dent tous les six mètres. (…). À chaque fois que je sortais, il me demandait un autographe. Un vrai malade. (…) Tu sais ce que ça fait un fan hystéro ? C’est traumatisant. »

Bigre. Vois-tu, Luce, quand je relis ceci, je me dis que je ne voudrais surtout pas que tu penses que je suis un taré de ce genre. Point de nouveau taré pour la nouvelle star. D'ailleurs, je ne suis pas un beauf, je ne porte pas de doudoune militaire, ni de casquette (contrairement à Marco Prince), encore moins de jogging, et j'ai toutes mes dents !
Et pourtant, un parfait inconnu qui crée un blog pour te déclarer sa flamme et demander ta main, je peux bien comprendre que cela peut surprendre, voire faire un peu peur. Tu te dis peut-être : « Mais c’est qui, cet Hector ? Il est givré, le mec ! Je le connais pas, il m’a vue à la télé, et il veut m’épouser ? Mais c’est un psychopathe ! Au secours ! Pourquoi ça tombe sur moi, un cas social pareil ? » Je t’en prie, Luce, ne te laisse pas aller à de telles pensées.

Qui suis-je ? Un homme bien ordinaire, au fond, et surtout pas le genre d’homme à devenir le fan hystérique d’une personne qui passe à la télé. Je suis quelqu’un de normal, plutôt posé, je ne m’intéresse habituellement absolument pas au monde people, je n’ai aucune fascination pour la célébrité, je ne demande jamais d’autographe (à quoi bon demander à quelqu’un d’écrire sur un bout de papier « A mon grand ami Hector », alors qu’on n’est pas amis ? C’est ridicule !). J'ai une famille, des amis, un métier, une vie plutôt sympa et tranquille.

Non, non, non, l’hystérie, ce n’est pas mon truc. Promis juré (moustache de bois, moustache de fer, si je mens, je vais en enfer !), je n’irai pas squatter au bas de ton hôtel, je ne t’attendrai pas à l’entrée du pavillon Baltard, je ne chercherai pas à avoir ton number pour t’appeler à 3 h 00 du mat’ et te demander si tu veux faire des trucs cochon. Je ne veux surtout pas te speeder.

Je serai patient, respectueux, discret. Je veux te garantir que tu n’as rien à craindre de moi, et rien ne se produira que tu n’aies désiré toi-même. Et le jour où tu m’ouvriras ton cœur et m’accorderas ta main, alors là, et seulement là, je serai heureux et comblé de te voir speeder pour moi. Je serai, moi aussi, ta came, ton adrénaline. Tu pourras me griffer, me lacérer, me garder, me poser, mais surtout pas, je l’espère, m’oublier aux objets trouvés !

Luce, ô électrique et féline amie... Qui de nous deux ?

À toi, amoureusement.

Luce, nouvelle star, veux-tu m’épouser ?

Chère Luce,

Je viens à peine d’inaugurer mon blog, de jeter mon dévolu sur toi, et je m’aperçois que mon projet – t’épouser – ne sera pas aisé. J’ai, en effet, de nombreux concurrents et je ne suis pas le premier à éprouver pour toi de tendres sentiments, ni même à vouloir te passer la bague au doigt.

Il faut dire que ton charme fou fait bien des ravages. Dès le premier casting, que tu as passé à Marseille, André Manoukian t’a déclaré, dès la fin de ton chant : « J’étais en train de penser que j’avais presque envie de vous embrasser sur la bouche, cela aurait été la première fois que j’embrasse un moustachu. »

Te rends-tu compte, Luce ? Il aura suffi de chanter une fois, devant le jury, pour que l’un de ses membres (le plus éminent ?) craque et ressente l’envie soudaine de t’embrasser à pleine bouche. Moustache ou pas.
Et que dire de la bonne humeur que tu as semée dans cette petite salle pourtant confinée ? « Il y a trop de joie dans cette salle ! », dit Marco Prince, en riant de Philippe Manœuvre qui avait « un peu envie de doucher cet enthousiasme » et qui, rigolard, te donna un « non de principe ». On sentait bien que la manœuvre était vaine, le prétendu grincheux étant lui aussi sous le charme de ta présence !

J’en viens maintenant à ta superbe interprétation de Qui de nous deux ?, mercredi dernier à Baltard, et au torrent d’amour qu’elle a déclenché. Oui, Luce, ta reprise de Mathieu Chedid, ta voix de louve, ta beauté, ton énergie auront, en un instant, désarmé le jury. « Luce, est-ce que tu veux m’épouser ? », souffla un Marco Prince le cœur mis à nu, puis une Lio incapable de trouver autre chose pour te déclarer son admiration. Tu déclenches l’amour, Luce, quel que soit le sexe, quel que soit le lieu, quelle que soient les convenances.

Marco Prince : « Luce, est-ce que tu veux m'épouser ? »

Comment ne puis-je, à mon tour, succomber à ton charme ? Je succombe, je tombe, je suis à toi, Luce. Alors, bien sûr, avant d’espérer t’épouser, il me faut te séduire et gagner ton cœur. Mais la barre est, d’emblée, très haute. Aussi dois-je, moi aussi, viser le sommet et te promettre, ô Luce, que je suis prêt à te demander en mariage. 

« Veux-tu m’épouser ? ». Cette question sera mon étendard, mon choix de vie, ma quête ultime. Ce sera mon leitmotiv, et la question par laquelle, ici et là, je m’adresserai désormais à toi, dans l’attente de ta reconnaissance, de ton amour, et bien sûr de ton « oui ». Un oui qui, je l’espère, viendra tout à la fois de ton cœur, de ta raison, de ton âme.

À toi, amoureusement.

Je suis amoureux de Luce de la Nouvelle Star

Chère Luce,

Je m’appelle Hector. Hector Moustache. Ne ris pas, ceci est mon vrai nom. Enfin, mon vrai nom de blogueur…

Tu n’as pas le bonheur de me connaître, mais moi, je te connais un peu. Comme tout le monde, j’ai fait ta connaissance en regardant la télévision, grâce à la Nouvelle Star 2010. Je sais donc deux ou trois choses sur toi. Oh, bien peu de choses, en vérité ! Mais il y a une chose que je sais, dont je suis même certain, une chose difficilement explicable mais qui apparaît à mon corps et à mon cœur avec une évidence presque insoutenable : je suis tombé follement amoureux de toi.

C’est pour cela que je crée ce blog. Mon désir le plus cher, maintenant, est de me faire connaître de toi, afin de te dire tout mon amour, et de te convaincre d’une chose : nous sommes faits l’un pour l’autre. Je veux te séduire, toi qui m’as séduit. J’en fais le serment dès à présent : mots doux et tendres, énergie, stratagèmes, temps, démonstrations, art oratoire… tout, absolument tout ne va tendre désormais que vers la réalisation de mon destin : t’épouser, ô Luce.

A toi, amoureusement.