« Un mot de toi : quel bonheur ! Nous nous écrivons, c’est d’un chic ! par journaux interposés. Pour un peu, je me dirais que tu écris dans Le Nouvel Observateur et que j’écris dans Le Figaro pour le seul plaisir de correspondre entre nous. De temps en temps, bien sûr, nous faisons semblant de nous occuper un peu d’autre chose. Mais nous revenons toujours l’un à l’autre. (…) Ce qui compte, ce sont les lettres ouvertes que nous nous envoyons à l’ébahissement des populations et sous leurs acclamations. »
Ainsi s’adressait, dans Le Figaro du 22 août 2001, Jean d’Ormesson – le pote à Julien Doré – à son confrère Bernard Frank. Bernard Frank écrivait dans Le Nouvel Observateur, et Jean d’Ormesson chroniquait au Figaro. Les deux farceurs s’adressaient l’un à l’autre, par articles de presse interposés, ce qui ne manquait pas de piquant !
Le groupe de Julien Doré überkiffe Jean d'O.
Quelle n’est pas ma surprise, ô ma Luce, de constater que nous prenons le même chemin ! Tandis que je m’adresse à toi via mon blog, ne voilà-t-il pas que tu me réponds par le truchement de l’interview que tu as accordée au magazine Voici. « C’est d’un chic ! »
« Il y a un garçon qui s’appelle Hector Moustache sur Internet avec lequel je communique. Il est éperdument amoureux de moi ! Je ne sais pas qui c’est, j’aimerais bien voir sa tête. Il me lance des "déluces" avant chaque prime… Des petits défis. L’autre fois, il fallait que je dise "Joie, joie, joie" au moins une fois. Et je lui ai promis un autre truc : le jour où je me fais éliminer, je sors un crayon noir du soutif, et je me redonne un coup de moustache. »
Voilà Luce qui parle de moi dans Voici !
Je suis bien flatté de cet intérêt que tu as osé me manifester et exprimer par cette voie détournée. Mais surtout, terriblement amusé, et tendrement reconnaissant. Comment ne serais-je pas heureux de constater que je suis suffisamment entré dans ta vie pour que tu déclares mon existence et ta curiosité à près de 450 000 personnes ? Je crains que nous ne puissions toutes les inviter à notre mariage – la salle que j’ai repérée est trop petite –, mais je suis tout émoustillé à l’idée que tu rendes mon – notre ? – amour public auprès de tant de monde.
Mais je suis fort étonné, aussi, d’apprendre que tu m’aurais promis de « sortir un crayon noir du soutif » pour « te redonner un coup de moustache » le jour de ton élimination ! Car cette promesse, je ne l’ai jamais entendue, jamais lue, jamais vue où que ce soit. Aurais-tu inventé cette idée au moment de ton interview ? L’aurais-tu confiée à quelqu’un d’autre que moi ? Est-ce une nouvelle adorable espièglerie de ta part ?
De l'audace, encore de l'audace, et de la moustache !
Quoi qu’il en soit, je te prends au mot ! Bien que je doute fort que tu sois éliminée – car il se trouve qu’en dehors du fait que je t’aime, je suis depuis longtemps convaincu que tu vas gagner la Nouvelle Star –, eh bien si cela doit arriver… chiche ! Et même… pourquoi pas le soir de ta victoire ?
En attendant le dénouement de cette affaire, de même que Jean d’Ormesson terminait sa chronique à Bernard Frank par un « Je t’embrasse, mon grand ! », je dépose sur tes lèvres un tendre, langoureux et fougueux baiser.
À toi, amoureusement.
Si elle t'en a pas parlé ( pour le crayon noir dans le soutif ) , c'est peut etre parce que cette phrase ne provient pas d'elle mais , est , belle est bien l'invention du magazine voici ...
RépondreSupprimerCa serait pas étonnant vu que les médias ont tendance à se foutre de nous !
Je ne sais pas si tu étais au courant,mais Luce a un blog...certes,il n'est plus à jour,mais,c'est quand même le 'journal' de Luce!!!!
RépondreSupprimerVoici l'adresse :
http://les-couleurs-de-luce.skyrock.com/
Enjoy :)