Le message de Luce

Je ne m’attendais pas à ce que cela arrive aussi tôt. Il semble, Luce, que déjà tu aies connaissance de mon existence. J’ai reçu un message, signé de toi. Sous pseudonyme. Oh, bien sûr, me suis-je dit aussitôt, il s’agit peut-être d’un petit plaisantin, un farceur ! J’ai beaucoup réfléchi à cette question. Et j’ai beaucoup examiné les différents éléments pouvant me permettre d’authentifier la personne qui m’a écrit. Et je suis à peu près certain que c’est bien toi, Luce.

Ô Luce ! un message de toi ! Rien ne pouvait m’émouvoir davantage. Un message comme un fil établi, comme une main tendue ! Bon, d’accord, un message qui me dit : « Je ne donne pas ma main facilement, Hector. » Mais quand même, un message ! Mes moustaches ont frisé d’un seul coup, quand j’ai su que c’était bien toi. Elles ont frisé de bonheur, elle ont frémi, elles ont sursauté, tout excitées ! Maintenant que j’existe à tes yeux, c’est comme si je naissais une seconde fois, comme si j’existais vraiment, pleinement.

En réalité, Luce, tu la donnes parfois très facilement, ta main ! Il aura suffi que Marco Prince te demande, mercredi soir, « Luce, est-ce que tu veux m’épouser ? », pour que tu lui répondes, du tac au tac, en plein dans le micro : « Mais oui ! Mais oui ! » Bien sûr, je comprends que tu apprécies Marco Prince. Tu le connais un peu, lui, tu l'as déjà vu, c’est un beau gosse, avec ses belles casquettes et son sourire enjôleur ! En plus, je l’ai entendu dire, dans une interview, qu’il te trouve très belle. Comme je le comprends ! Mais faut que je le surveille un peu, le Marco… Quand même.

Moi, c'est pas pareil, je sais bien. J'ai l'air un peu ballot avec mes petites moustaches en noir et blanc, bien moins belles que les tiennes. Et puis mon entreprise – te séduire – ne fait que commencer. Ce sera long. Ce sera difficile. J’aurai, sans aucun doute, bien des obstacles à franchir. Bien des espoirs à entretenir, et des désespoirs à surmonter. Mais je le sais, je le sens, je le vois : un jour, tu m’ouvriras ton cœur, tu mettras ta main dans la mienne, et nous gambaderons dans les vertes prairies comme des jeunes chamois tout fous, en cueillant des fleurs de printemps et en chantant à tue-tête, avant de nous payer une bonne bouteille de bon whisky et de frotter nos moustaches !

Dans l’attente de ce jour béni des dieux, je continuerai à t’écrire, ô Luce. Avec patience, avec douceur, avec amour. Tu peux m’écrire quand tu veux. Ou pas. Ne te sens pas obligée. Je suis déjà infiniment heureux que tu me lises.

À toi, amoureusement.

5 commentaires:

  1. J'adore ton blog.
    http://www.facebook.com/?ref=logo#!/group.php?gid=116077025083782
    A bientôt
    Le club des enLucés Moustachus.
    bizzzzzzz

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  2. "... et nous gambaderons dans les vertes prairies comme des jeunes chamois tout fous, en cueillant des fleurs de printemps et en chantant à tue-tête" (HM)

    En voilà une bonne idée pour un clip !
    J'ai hâte...

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  3. Etoile Jo,

    J'aime bien ton club. Puisse-t-il réhabiliter pleinement la moustache dans la chanson française, et – pourquoi pas ? – nous rendre un jour une belle Luce enmoustachée !

    Zébulonnette,

    Qui sait ? Peut-être serai-je, un jour, le scénariste des vidéo-clips de Luce, nouvelle star !

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  4. Tu pourras aussi lui écrire ses chansons ! ;)
    (Je viens de lire ta version d'Etienne...)

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  5. bonjour hector ,

    je suis tombé sur ce site par hasard , juste pour te dire bonne chance , j'ai connu luce il y a 1 an et demi , tu pourra peut etre sortir avec mais la garder hum... luce est une croqueuse , bon courage sinon.
    ps: elle est bonne.

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