Luce, enluce-moi encore et encore !

Ma chère Luce,

Encore une fois, Marco Prince a eu la bonne formule pour résumer, d’un trait, ta prestation de mercredi soir : tu nous a toutes et tous enlucés, Luce. Magistralement. Magnifiquement. À fond. Et c’est peu dire que j’en ai été le premier surpris ! Certes, je savais que tu nous avais réservés, encore une fois, une belle surprise. Mais pas dans ce registre, je l’avoue. Pas dans ce registre à la fois jazzy et folk, tendre et félin, humoristique et coquin, lascif et mutin. Après tout, j’aurais pu m’attendre à être enlucé à sec, sans crier gare, avec un rock hard, par exemple un titre des Clash ou d’AC/DC. Mais non. Tu m’a enlucé par derrière (c’est-à-dire par là où je ne l’attendais pas !), tout en douceur, avec une sensualité des plus exquises. C’était bon. Que dis-je ? Bon ? Divin, magique, quasi orgasmique !

J’étais donc, tu penses bien, devant la télévision, mercredi soir. Mais pas tout seul. Non. Pour ce deuxième prime, j’avais décidé de te présenter – eh oui, déjà ! – à quelques amis. Nous fûmes donc cinq à regarder ensemble la Nouvelle Star, avec quelques bonnes bouteilles. Je fus un peu fâché d’apprendre que certains de ces amis n’étaient pas acquis à ta cause. Une fille n’avait d’yeux que pour François, et je me demande bien pourquoi. Il est pas mal, François : il chante très bien, il a la tête sur les épaules, je pense qu’il est honnête, vrai et sympa. Mais bon. « Soyons sérieux, lui dis-je. Il n’a rien de très exceptionnel, par rapport aux dizaines de chanteurs qui lui ressemblent. » J’eus beau argumenter, rien n’y fit : elle m’avoua qu’elle voterait pour François «  avec ses hormones ». Faut croire qu’elle a un faible pour les bûcherons urbains postmodernes. L’autre fille de la soirée, elle, a démontré, au cours de la soirée, un penchant pour Ramon. Pas pour sa musique, ni pour sa personnalité, mais pour son beau sourire – assez craquant, en effet, je veux bien l’admettre. D’ailleurs, si tu pouvais demander à Ramon l’adresse de son dentiste, et me la filer, je dis pas non. Quant aux deux autres amis de la soirée, deux gays tout fous devant tant de beaux garçons, ils ne savaient où donner de la tête, entre Ramon, Dave et François. Curieusement, ils n’ont pas du tout apprécié Sacha, que je trouve pourtant intéressant.

Bref, j’étais le seul garçon hétéro de la soirée à être sensible à tes charmes. Et quand je parle de tes charmes, Luce, je ne parle pas seulement de ta beauté, de ton sex-appeal, de l’érotisme qui se dégage de toutes les pores de ta peau, que j’imagine si douce. Je parle aussi de ta personnalité ; de ton caractère à la fois bien trempé et ouvert aux autres, à la vie ; de tes grains de folie et de tes brins de sagesse ; de ton esprit loufoque et de ton âme profonde ; de tes forces et de tes faiblesses, de tes rires et de tes angoisses ; de toute cela, et aussi de ce mystère, de cette énigme, de ce je-ne-sais-quoi qui fait que je suis tombé amoureux de toi, Luce. Bigger than Life.

Dieu merci, cette bruyante petite compagnie a fait le silence lorsque tu es apparue, et j’ai pu t’écouter avec toute l’attention que je voulais. Et là, la claque. Cette chanson jazzy, déjà revisitée par The Mamas and The Papas, tu l’as transfigurée, renouvelée, réinventée. À ta façon, comme d’habitude. Avec ta voix, tes mimiques, tes accents uniques, tes feulements, tes miaulements, tes petits cris rauques et doux à la fois, menant, peu à peu, cette ballade du romantisme le plus glamour à l’érotisme le plus torride. Tu as su partir du plaisir et aller vers le désir. Tu as su faire monter la température, encore et encore, pour atteindre une chaleur brûlante, le paroxysme de la jouissance, le déchirement du corps. Et c’est là, ô Luce, que tu m’as complètement enlucé.

Il est inutile que je te raconte le reste de la soirée. Enlucé j’étais, enlucé je suis resté, durant toute la nuit, et j’en ressentais encore les effets durant la journée d’hier. Je commence à peine à descendre de ce délicieux nuage, et déjà j’attends le prochain prime. Alors, je t’en prie, Luce… Oh Luce ! Oui, Luce, enluce-moi encore et encore !

Moi, je t’enlace.

À toi, amoureusement.

7 commentaires:

  1. Ah na Sacha n'est pas intéressant --'
    Et pour François je te comprends, je ne vois pas du tout en quoi il peut susciter l'intérêt! On est d'accord.

    Luce fever for ever ^^

    Tu écris très bien. J'aime beaucoup.

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  2. C'est magnifiquement bien écrit ! Bravo pour votre verbe et vive Luce !!!

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  3. Mdr javais mal compris le titre je trouvais ça très suspect!!!

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  4. Rien à dire, ça ne pouvais pas être mieux écrit!!!

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  5. On passera sur la faute que j'ai faite à au verbe pouvoir qui à la place du "s" est un "t"

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  6. A Ally,

    C'est curieux, Sacha semble agréger de nombreuses réticences ! Je le trouve pourtant plutôt talentueux, avec une réelle présence dans son style bien à lui.
    Cela dit, bien entendu, Luce, dans son propre registre, est imbattable, et recueille nos préférences !

    Aux deux anonymes,

    Merci pour vos sourires. Le titre prête à rire ? mon Dieu, on ne rit jamais trop dans cette vie, et vous aurez bien remarqué que je ne me prive pas de jouer avec l'ambiguïté de ce terme inventé par Marco Prince !

    A Melyssa,

    Faute avouée, faute pardonnée :{)

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  7. Eh bien moi, je suis une Lussiole et fière de l'être. J'adore Luce bien sûr ! Mais mon amoureuse c'est plus Lussi. Mais depuis son casting je suis enLussiée !

    Hector, j'adore ton blog et tes déclarations d'amour s'appliquent pour moi à Lussi. (Et je vois que je ne suis pas la seule complètement accroc à un candidat cette année !) En tout cas elles sont merveilleuses !

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